Par les luttes comme dans les élections...

Publié le par anticaptoursnord

Par les luttes comme dans les élections,
Dites votre colère, vos exigences
Pas question de payer leur crise !

Les manifestations du Premier Mai ont été un large succès. Partout, dans tout le pays, des centaines de milliers de travailleurs du privé et du public, de chômeurs, de précaires, de licenciés, de jeunes sont descendus dans la rue pour dire leur colère, leur exaspération, pour dire qu'ils ne voulaient pas payer la crise dont seul le patronat, les financiers et l'Etat sont responsables.
La révolte et la colère continue de se manifester dans les usines victimes de licenciements, dans les hôpitaux ou les universités, chez les électriciens et gaziers... Parmi les gardiens de prison aussi, excédés par la dégradation des conditions carcérales dont ils sont eux-mêmes les victimes. Les prisons craquent, c'est toute la société qui craque sous la pression de la politique des classes dominantes.

L'arrogance et le mépris du gouvernement et des patrons

Au lendemain du Premier mai, le ministre du travail, Hortefeux, a parlé d'un « témoignage de l'inquiétude qui est compréhensible dans le contexte de crise économique mondiale. Pour y répondre, le gouvernement est attentif, réactif et pragmatique. Nous sommes entièrement mobilisés aux côtés des français ». Quel baratin creux et hypocrite !
Les seules mesures prises par le gouvernement ne visent qu'à aider ses amis les privilégiés. Pour les travailleurs, les chômeurs, les licenciés, que des mauvais coups !
Derrière ce baratin, qui vise à donner des arguments aux directions syndicales qui veulent à tout prix éviter l'affrontement avec le pouvoir, il n'y a une offensive en règle pour faire payer la crise à la population. Face à cette offensive, les travailleurs et leurs organisations n'ont pas à craindre l'affrontement avec le pouvoir, il est inévitable, il faut le préparer et avancer nos propres exigences. Oui, les licenciements sont intolérables ! Il faut les interdire, partager le travail entre toutes et tous, sans perte de salaire. Il faut la garantie d'un travail et d'un revenu qui ne soit pas inférieur à 1500 euros net. Il faut une revalorisation générale des salaires, des pensions de 300 euros net.

Approfondir la mobilisation, sur tous les terrains

Au lendemain de ce Premier Mai, les directions syndicales viennent, une nouvelle fois, de se dérober en refusant d'appeler à la préparation d'un mouvement d'ensemble pour imposer les exigences du monde du travail. Elles ont appelé à deux nouvelles journées d'action, sans perspectives et sans réels objectifs. Elles voudraient enterrer les mobilisations qu'elles ne s'y prendraient pas autrement... Mais elles n'y parviendront pas. Bien au contraire, face à l'accentuation de l'offensive patronale, notre mouvement va s'approfondir, se regrouper autour de ses exigences fondamentales. Dans chaque lutte, dans nos syndicats, associations, partis, il nous faut discuter du programme et du plan d'action dont nous avons besoins pour aider aux convergences afin de faire payer leur crise aux financiers et aux riches. Dans la campagne électorale qui commence pour les élections européennes du 7 juin aussi. Le NPA d'Olivier Besancenot participe à ce combat. Ce sera cette perspective et ces idées que ses candidats aux élections européennes défendront.

Tract hebdo du NPA
Version du 05/05/09

Publié dans Tracts

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article